Nous sommes allés chez Bizan il y a quelques mois, sans avoir eu le temps d’écrire sur cette excellente adresse. En laissant filer le temps, les souvenirs précis des plats deviennent flous, mais les impressions s’affinent, s’inscrivant en creux de Hanawa, cet autre restaurant japonais gastronomique où nous sommes par contre souvent retournés.
Bizan est situé en plein cœur de l’action, rue Saint-Anne, au milieu des ramen-ya et udon-ya du quartier. Autant Hanawa, bien sis dans un vaste immeuble moderne du VIIIème arrondissement, ouvre ses grands espaces et ses nombreuses salles au client avec opulence, autant Bizan, engoncé dans un de ces petits immeubles tordus pré-haussmaniens des rues du vieux Paris, est absolument intimiste et vertical : une entrée donnant sur un joli bar à sushis au rez de chaussée, un escalier grimpant vers une petite salle à l’étage, descendant vers des toilettes au sous-sol, et c’est tout. Les murs sont couverts de panneaux de bois clair absorbant les sons, coupant le restaurant du bruit de la rue, et de Paris... Chez Bizan, on entre en apnée dans un monde ouaté, les serveuses marchent à petit pas, les couples attablés chuchotent, le calme est d’or…L’arôme délicat du dashi flotte dans l’air.
Restent quelques vagues souvenirs d’une cuisine extrêmement raffinée, née d’une carte assez courte, mais complète : entrées de légumes variés pleines de fragrance, tempuras légères, laissant le légume croquant à l’intérieur, et si le poisson cuit en sauce à base de miso blanc a laissé des souvenirs contrastés (j’ai personellement adoré, d’autres moins…), l’assortiment de sashimis, d’une onctuosité et d’un goût inégalés (et sensiblement supérieurs à ceux de Hanawa…), nous donne toute licence pour une seconde visite.
D’avance, j’imagine avec délectation un retour à deux, dans ce joli comptoir tout simple du rez de chaussée, quelques bières glacées accompagnées d’edamame, avant, enfin, de laisser entièrement le chef décider : des sashimis en premier posés sur un lit de navet rapé, pour s’échauffer, pour préparer nos palais, puis des sushis, par paires, savourés lentement: agrémentera t’il le chinchard d’une pointe de ciboulette et de gingembre finement haché? aura-t-on de la daurade ou du bar? la chance du soir nous permettra t’elle de déguster du thon gras? et les seiches et leur feuille de shiso, si fraîche et légèrement amère? Le temps est passé, a élagué le superflu : oui, c’est clair et décidé, Bizan, mérite définitivement une seconde visite.
Addition : environ 80€ par personne
Bizan
56, rue Saint Anne,
Paris 2ème
01 42 96 67 76
http://isse-et-cie.fr/bizan/
Bizan est situé en plein cœur de l’action, rue Saint-Anne, au milieu des ramen-ya et udon-ya du quartier. Autant Hanawa, bien sis dans un vaste immeuble moderne du VIIIème arrondissement, ouvre ses grands espaces et ses nombreuses salles au client avec opulence, autant Bizan, engoncé dans un de ces petits immeubles tordus pré-haussmaniens des rues du vieux Paris, est absolument intimiste et vertical : une entrée donnant sur un joli bar à sushis au rez de chaussée, un escalier grimpant vers une petite salle à l’étage, descendant vers des toilettes au sous-sol, et c’est tout. Les murs sont couverts de panneaux de bois clair absorbant les sons, coupant le restaurant du bruit de la rue, et de Paris... Chez Bizan, on entre en apnée dans un monde ouaté, les serveuses marchent à petit pas, les couples attablés chuchotent, le calme est d’or…L’arôme délicat du dashi flotte dans l’air.
Restent quelques vagues souvenirs d’une cuisine extrêmement raffinée, née d’une carte assez courte, mais complète : entrées de légumes variés pleines de fragrance, tempuras légères, laissant le légume croquant à l’intérieur, et si le poisson cuit en sauce à base de miso blanc a laissé des souvenirs contrastés (j’ai personellement adoré, d’autres moins…), l’assortiment de sashimis, d’une onctuosité et d’un goût inégalés (et sensiblement supérieurs à ceux de Hanawa…), nous donne toute licence pour une seconde visite.
D’avance, j’imagine avec délectation un retour à deux, dans ce joli comptoir tout simple du rez de chaussée, quelques bières glacées accompagnées d’edamame, avant, enfin, de laisser entièrement le chef décider : des sashimis en premier posés sur un lit de navet rapé, pour s’échauffer, pour préparer nos palais, puis des sushis, par paires, savourés lentement: agrémentera t’il le chinchard d’une pointe de ciboulette et de gingembre finement haché? aura-t-on de la daurade ou du bar? la chance du soir nous permettra t’elle de déguster du thon gras? et les seiches et leur feuille de shiso, si fraîche et légèrement amère? Le temps est passé, a élagué le superflu : oui, c’est clair et décidé, Bizan, mérite définitivement une seconde visite.
Addition : environ 80€ par personne
Bizan
56, rue Saint Anne,
Paris 2ème
01 42 96 67 76
http://isse-et-cie.fr/bizan/
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