vendredi 27 août 2010

Le Cotte Rôti: encore une jolie table dans le quartier des gourmands

Nouveau billet: Le Cotte Rôti, c'est bon aussi le soir

Un beau matin à la fin du printemps dernier nous nous sommes retrouvés à Paris, hors de l'appartement, sans avoir rien à faire. 


Par la grâce d'une journée de congé posée et d'une nounou fidèle à son poste, nous avons pu traîner de terrasse en terrasse, lisant et relisant paresseusement le journal, l'oeil à moitié aveuglé par les rayons du soleil, commandant café sur café, entrecoupés de ces petits verres d'eau tiède et légèrement métallique qu'apportent avec réticence les serveurs. Sentant la température monter, nous avons marché le long des trottoirs brûlants de la rue du faubourg Saint Antoine pour aller découvrir une adresse vivement recommandée par un expert en bonnes assiettes, le Cotte Rôti.

Autant le dire tout de suite: ce bistrot, sa salle moderne, rouge et sombre, ouverte sur la rue, ses quelques tables alignées sur le trottoir étroit, tout cela est posé en plein paradis pour gourmands: derrière un restaurant sarde connu, à deux pas du marché d'Aligre, et à quelques encablures de la rue Paul Bert, havre de la bistonomie. L'absence de circulation, le calme uniquement troublé par les conversations de badauds attablés et le léger tintement de leurs verres sirotés en terrasse contribuent à rendre le quartier particulièrement attrayant pour une petite halte.

Nous sommes arrivés en début de service, squattant une table extérieure, et avons pu profiter d'un excellent menu déjeuner: un carpaccio d'artichauts goûteux et généreusement assaisonné en entrée, puis quelques belles tranches d'un rôti de veau en cocotte tendre et légèrement rosé, et des aubergines grillées au parmesan, le tout accompagné de bon pain brun, ferme et craquant. Le café serré pour finir nous a donné le courage de nous lever et repartir, dans la chaleur brûlante, continuer notre journée décalée de néo-touristes parisiens, avec une ferme intention: repasser un soir après le bureau pour découvrir leur carte complète.

Addition: menu de midi à 15 euros

Le Cotte Rôti
1, rue de Cotte
Paris 12ème
01 43 45 06 37

lundi 9 août 2010

Le roi des xiao long bao (le retour)

Oui, je l'avoue, nous sommes retournés chez Din Tai Fung. En farfouillant dans l'excellente base de données "Tokyo food page", nous avons vu que le grand maître des raviolis de shanghai à la sauce taiwanaise avait ouvert une officine à Tokyo, dans Times Square, en face de notre hôtel... La tentation était trop grande, et nous y avons cédé.

Quarante minutes d'attente (on ne prend pas de réservation) avant de pouvoir enfin s'asseoir et attaquer les fameux xiao long baos: ils sont présentés par six dans leur grand panier en bambou, la pâte est quasi translucide. On la saisit délicatement avec les baguettes, car l'enveloppe est fragile et le contenu tremble, en partie liquide. On passe le ravioli rapidement dans du vinaigre noir, on le pose, intact, dans sa cuiller, on dispose quelques lamelles de gingembre dessus, puis on perce un petit trou à l'aide de la baguette pour que la buée s'échappe, puis vite, on attaque le morceau, on le porte en bouche, le jus de la farce sort brûlant de la poche, c'est un concentré de saveurs, on mastique le tout, le peu qui s'échappe tombe dans la cuiller: non, non, non, nous n'en perdront pas une goutte...

samedi 7 août 2010

Le bonheur en boîte


Voilà un joli bento pêché ce matin dans un supermarché du coin... Quand on pense aux pasta box "fusilis aux quatre fromages" qui fleurissent dans les rayons réfrigérés des daily monop, c'est à hurler de rage et à demander justice: renvoyons immédiatement les marketeurs de Kraft foods en Asie pour une séance de rééducation au vrai snacking!